Il est assez simple de trouver un nom de famille pour votre personnage: il suffit de prendre le nom de son père et d'ajouter une de ces terminaisons, selon son lieu d'origine. Si votre personnage est une femme, il suffit de retirer, s'il y en a un, le s de la terminaison pour avoir le nom de famille pour un personnage féminin.
ídis | Nord de la Grèce, Pontos ou Asie Mineure |
is | Attique (Athènes) |
ákis | Crète |
ópoulos | Péloponnèse (Sparte) |
átos | Île de Céphalonie |
iás | Théssalie, Grèce Centrale (Thèbes) |
éllis | Île de Mytilène (Lesbos) |
ákos | Mani (Sud Est du Péloponnèse) |
oglou | Asie Mineure |
ídis ou iádis | Pontos et Asie Mineure |
ás | Macédoine et Épire |
ou | Chypre |
eas | Messénie et Péninsule de Magne |
tis ou otis | Pour dire "de": Exemple de Crète = Krḗtētis |
Les grecs anciens n'avaient pas tout à fait le même calendrier que nous actuellement. Ainsi, nous vous donnons ici les mois, avec leurs saisons correspondantes, ainsi que leur nombre de jours et aux mois auxquels ils correspondraient de nos jours. Il est également à noter que les grecs n'avaient que trois Saisons, et non pas quatre. L'année commençai également à la première nouvelle lune après le solstice d'été.
Légende:
Printemps,
Été,
Hiver.
Hécatombéon | 30 jours | Juillet-Août |
Metagitnion | 29 jours | Août-Septembre |
Boédromion | 30 jours | Septembre-Octobre |
Pyanepsion | 30 jours | Octobre-Novembre |
Mœmactérion | 29 jours | Novembre-Décembre |
Posidéon | 29 jours | Décembre-Janvier |
Gamélion | 30 jours | Janvier-Février |
Anthestérion | 29 jours | Février-Mars |
Elaphébolion | 30 jours | Mars-Avril |
Munychion | 29 jours | Avril-Mai |
Thagélion | 30 jours | Mai-Juini |
Scirophorion | 29 jours | Juin-Juillet |
Fonctionnement de la démocratieComme vous devez le savoir, la plupart, si ce n'est toutes, les villes de la Grèce Antique avaient une démocratie. La démocratie la plus poussée était bel et bien celle d'Athène, et c'est de cette démocratique dont se sont inspirées toutes les autres cité-états de la Grèce pour leur propre démocratie. Même Thèbes, qui pendant un moment avait un gouvernement oligarchique, est passé à la démocratie. Seul Sparte est unique en son genre, surtout vis à vis de l'éducation des hommes et des femmes, ainsi que les droits des femmes. Nous vous conseillons donc d'également lire "La Vie à Sparte" si vous voulez être un bon Spartiate.
Résumons donc la principe démocratique de Grèce en général, avant de nous pencher sur la démocratie Athénienne plus en détails. Tous les hommes adultes libres et citoyens (nés dans la ville d'un parent, au moins, citoyen) avaient le droit de prendre part à l'assemblée populaire de la ville. La démocratie se faisait par un vote à main levée, et était une démocratie directe: chaque home avait son mot à dire et pouvait choisir pour lui-même. Ils votaient pour les affaires de l'état, les déclarations de guerres, le ravitaillement, l'écriture des traités et lancer des missions diplomatiques. Ils pouvaient également élire un jury et des généraux, pour toutes les affaires militaires et en rapport à la loi.
Il est à rappeler que, sauf à Sparte, les femmes n'étaient pas vues comme des citoyennes, au même niveau que les enfants et les esclaves. Elles n'avaient d'ailleurs, à Athènes, que rarement le droit de sortir et étaient sous la tutelle de leurs parents. Mais c'est encore à développer plus tard. Rappelons également qu'un homme est considéré adulte à 20 ans chez la plupart des Grecs.
Parlons à présent de la démocratie Athénienne. Tout d'abord, tout comme le reste de la Grèce, c'était une démocratie directe, à assemblée populaire et à vote à main levée. Chaque année, 500 noms de citoyens étaient tirés au sort pour faire partie du gouvernement: ils écrivaient les lois qu'ils devaient ensuite faire passer à un vote par l'assemblée populaire. Chacune des lois écrites devait être votée avant d'être mise en place. A la fin de chaque année, 500 nouveau noms étaient tirés au sort.
Il est très important de voir que seul les hommes adultes, ayant suivi leur formation militaire, ayant payés leurs taxes et étant libre et citoyens pouvaient voter. Les hommes libres non-citoyens ne pouvaient pas, et les hommes en dette non plus.
Parlons un peu des hommes libres et des esclaves. Tout d'abord, il y a deux type d'hommes libres: ceux qui viennent d'autre villes, des voyageurs, qui ne sont donc pas citoyens, et les esclaves libérés. Ce sont ces seconds qui vont plus nous intéresser que les premiers.
Les esclaves libérés pouvaient l'être de plusieurs façons: soit ils payaient leur liberté avec le peu d'argent qu'ils payaient, soit leur maître les libérait d'après son bon vouloir. Les deux cas étaient extrêmement rare, mais dans tous les cas, un esclave libéré avait les même droits que tout homme libre de Grèce: il avait le droit d'avoir des terres, d'avoir une maison, une affaire, d'avoir des esclaves, de vivre dans un cité, de se marier, etc. La seule chose dont il n'avait pas le droit, c'est de prendre part à la politique et de donner la citoyenneté.
Les esclaves pouvaient avoir différentes origines: être fils ou fille d'esclave, des prisonniers ou prisonnières de guerres, échangées par les marchands d'esclaves ou même, un ancien citoyen endetté qui fût "acheté" par celui envers qui il s'était endetté. Quoiqu'il en soit, être servante ou esclave était une disgrâce, mais malgré tout il 'était pas rare de voir les esclaves et les citoyens s'unir. Si l'enfant avait de la chance, son parent citoyen l'acceptait comme membre de sa famille et il devenait citoyen. Sinon, il devenait esclave, tout comme son autre parent. Le père comme la mère pouvaient donne la citoyenneté, il suffisait que l'enfant soit accepté par le citoyen comme enfant légitime.
Les esclaves pouvaient plus ou moins tout faire, mais étaient liés à un maître: ils faisaient de l'agriculture pour lui, aidaient à tenir la maison, passer au marché pour faire les courses, etc. Les esclaves travaillaient aussi dans les mines et les carrières, ou encore dans les forges et l'artisanat. Les servantes, quant à elles, avaient plutôt des tâches domestiques, comme faire le pain, créer du textile ou tenir la maison.
Les esclaves étaient comme n'importe quel bien, plus objets que humains: ils pouvaient être loués à d'autres citoyens pour un certain prix, vendu, prêté... Leur humanité leur était retirée, et c'était au maître de choisir s'il le traitait bien ou mal.
Hommes & FemmesVous l'aurez comprit: la femme et l'homme grecque avaient des rôles très différent. Pour cette partie-ci, nus parlerons encore une fois de la majeur partie de la Grèce, Sparte est, comme à son habitude, un cas tout à fait à part, tant pour les femmes que pour les hommes. Référez-vous à la partie "La Vie à Sparte" pour de plus amples informations.
Parlons tout d'abord de l'écolage. L'éducation des femmes tout d'abord, car c'est le plus rapide. Tout d'abord:: les femmes ne recevaient pas forcément d'éducation. La plupart ne savaient ni lire, ni écrire, bien que certaines familles l’apprenaient tout de même aux filles.
Leur éducation se résumait sinon aux choses importantes que devait savoir faire une femme chez elle: coudre, cuisiner, tisser et filer. Elles apprenaient également les éléments de bases de la mythologie, des rites et de la musique. Seul les futures prêtresses avaient le loisir d'avoir une culture plus approfondie.
Passons à l'écolage des hommes. Nous ne parlons, encore une fois, pas des Spartiates, qui ont un écolage très particulier, mais plutôt du modèle Athénien, encore une fois adopté par la plupart des autres cité-états de Grèce.
Les enfants les plus jeunes apprenaient tout d'abord la morale, puis à lire, écrire, compter et dessiner. Très vite ils apprenaient de la poésie, à la lire, à la réciter par cœur, puis plus tard à en écrire. Pour ce qui est du reste de l'éducation, elle n'était que disponible aux familles riches ou modestes. Les familles pauvres ne pouvaient pas donner cette éducation à leurs enfants, sauf si le père ou un proche de la famille pouvait éduquer seul, de façon informelle, l'enfant. Suite à la formation élémentaire, les garçons recevaient une formation physique, pour avoir un corps sain et fort pour la guerre.
C'est vers les quatorze ans que le garçon pouvait recevoir une éducation plus poussée, mais également plus cher. C'est cette éducation-ci qui ne pouvait être atteinte par les parents les plus pauvres. À partir de là, les enfants apprenaient la biologie, la chimie, la rhétorique, la sophistique, la météorologie, l'astronomie et de la géométrie. Puis, vers dix-huit ans, les garçons recevaient un entraînement militaire et entraient dans un service militaire de deux ans. Ceci était facultatif, mais obligatoire pour qui voulait prendre part à la politique de sa cité.
Tout au long de son éducation, on apprend également à un garçon à chanter, danser et jouer d'instruments. C'était quelque chose de très important pour les Grecs. On encourageait également les familles pauvres à apprendre aux enfants comment marchaient un commerce, comment en maintenir un ou comment en créer un.
Parlons des rôles des deux sexes, tout d'abord de l'homme. Bien évidemment, il devait partir à la guerre, amis surtout s'occuper de toutes les affaires politiques de la cité. Il était rarement chez lui, contrairement à la femme, et presque toujours entourés d'autres hommes. Lorsqu'il ne s'occupait pas de politique, il allait surveiller le travail de ses esclaves sur les champs, ou alors allait voir des amis, faire de grands dîners comme les fameux Symposion.
Les hommes étaient donc ceux qui faisaient tut: le commerce, la politique et les relations sociales importantes. Ils n'allaient pas faire les courses pour autant, comprenons nous-bien: seul les hommes qui n'étaient pas mariés ou sans esclaves, habitant seuls, allaient faire leurs courses.
Les jeux Olympiques étaient également réservés aux hommes: les femmes ne pouvaient ni les regarder, ni y participer.
Le rôle de la femme était surtout de donner à son mari une descendance. Elles étaient obligées de cacher une bonne partie de leurs corps, ne sortaient que rarement de chez elles pour rendre visite à des amies ou faire des courses, ou encore pour participer à des rites religieux et des festivités. Sinon, elles restaient cloitrées chez elles ou chez leurs amies.
Les femmes étaient très enfermées, il y avait une forte ségrégation entre elle et les hommes: pendant le symposion, les femmes devaient être à part des hommes, ils ne mangeait en général pas ensemble, vivaient des vies relativement séparée. De plus, une femme, bien qu'elle puisse donner la citoyenneté, n'était pas considérée comme citoyenne. Elle était sous la tutelle de son père, puis de son mari. De plus, elles étaient obligées de se marier très jeune, entre douze et seize ans, et n'avaient souvent pas la liberté de choisir leur maris: elles ne tombaient pas amoureuses, on les obligeait à épouser la personne qui arrangeait le plus leur père. C'est pour cela que, même si elles étaient fort jeunes, elles étaient mariées à un homme dans sa trentaine, ou encore lus âgé. Il était alors très important que la jeune fille soit encore vierge lors de ce mariage.
Si la femme se retrouvait veuve, elle revenait sous la tutelle de ses frère ou de son père, jusqu'à ce qu'on lui retrouve un autre mari. Les prêtresses étaient les seules femmes aux droits plus étendus, bien qu'elles étaient très souvent enfermées dans leur temple.
De plus, tous les enfants qu’enfantait une femme ne pouvaient pas vivre: et ce n'était pas à elle de choisir. Elle devait présenter l'enfant à son mari, avant de lui donner un nom. Là, c'était à lui de choisir s'il voulait le garder, ou le laisser mourir. En général, si l'enfant était du mauvais sexe, déformé ou alors enfant d'un adultère son père le rejetais. Si le père l'acceptait, il y avait une grande fête à l'occasion de sa naissance, on lui donnait un nom et on le présentait aux dieux.
Un autre exemple de la relation entre la femme et l'homme est le divorce. En effet, une femme ne pouvait que difficilement divorcer d'un homme: elle devait avoir d'excellente raisons et trouver un officiel de la ville d'accord de l'aider. Cependant, le mari pouvait confiner sa femme chez lui pour l'empêcher de demander le divorce.
Pour un homme, c'était bien plus facile. Tout d'abord, le père pouvait terminer le mariage à tout moment avant la naissance du premier enfant, quant au mari, il pouvait publiquement humilier sa femme ou simplement la forcer à retourner chez sa famille pour divorcer. Il gardait alors tous leurs biens et les enfants, la mère perdant tout droit sur ses enfants: même celui de les voir sans l'accord du père. Seul la dot serait rendue au père de la femme, sauf si cette dernière avait eût une relation adultère.
Les hommes ont tous des vues très différentes sur les femmes. Certains les voient comme des joyaux, à protéger des autres hommes, car elles donnent la vie et la citoyenneté. D'autres hommes détestent les femmes, les voyant comme incontrôlables, incapables de restreindre leur pulsions sexuelles, et c'est ce pourquoi il faut les garder emprisonnées. Quoiqu'il en soit, que les hommes aient du respect ou non pour les femmes, ces dernières seront toujours emprisonnées chez elle. Si ce n'est à Sparte.
La vie en Grèce AntiqueIl n'existaient pas d'énormes maisons grecques, riches et splendides, mais que des villas à l'aspect pauvre, faites de briques de boue, blanches. Il n'y avait en général pas beaucoup de fenêtres et la maison avait en général deux étages.
[Cliquez pour voir un exemple typique de maison Grecque]Les maisons étaient construites de telle façon à garder au frais les gens pendant les longs étés et les garder au chaud pendant l'hiver.
Les lits étaient très simples et ressemblaient aux canapés qu'utilisaient les hommes lorsqu'ils mangeait. Car oui, les Grecs, si vous ne le saviez pas, mangent allongés! Les chambres avaient également un coffre ou plusieurs coffres en bois, où ils stockaient les habits, les bijoux et d'autres objets. Les esclaves, quant à eux, avaient de très petite chambres, avec un simple lit et peu, voire pas, d'autres meubles. Les esclaves masculins avaient leurs chambres près des quartiers des hommes, et les servantes autour des quartiers des femmes.
Les femmes avaient justement une chambre rien que pour elles: le Gynaikon, où elles pouvaient travailler sur leur tissage, pouvaient coudre, voir leurs amies ou s'occuper des enfants. Si un homme, qui n'était pas le maître de maison, pénétrait ce lieu, ou alors une chambre d'une femme, alors cela aurait été une insulte grave et il aurait été sévèrement puni.
Les chambres et le Gynaikon étaient en général au premier étage. Toutes les autres salles étaient au rez-de-chaussée.
Les maisons des hommes les plus riches avaient également une salle de bain. Pour la baignoire, l'eau était cherchée à la fontaine publique ou au puits par des servantes, puis réchauffé avec du feu. Les familles les plus pauvres allaient au bain publique.
Chaque maison grecque avait également sa cuisine et un cellier, et certaines maisons, de familles marchandes bien souvent, avaient dans leur maison un atelier, où les esclaves ou les hommes travaillaient pour vendre plus tard leurs biens.
La plupart des maisons grecques étaient construites autour d'une cour, qui contenait une idole d'Hestia et parfois un puits, pour collecter de l'eau. Les femmes restaient parfois dans la cour pour faire leur tissage ou filage. Quant à l'entrée, c'était souvent une simple porte en bois, gardée par une statue d'Hermès.
Les hommes avaient également une chambre qui leur était réservée: l'Andron, où les hommes invitaient leurs amis et où se passait le Symposion. Aucune femme n'entre, sauf si elle est une servante et sert à manger aux hommes, ou si elle est engagée pour divertir les hommes.
Les Grecs de l'Antiquité avaient également des règles très importantes qui les régissaient: celles de l'hospitalité. Les Grecs se devaient d'offrir l’hospitalité à tout amis ou étranger qui venaient à leur porte. Ils devaient les nourrir, leur offrir la conversation, leur donner un lit pour dormir et leur aide. Parfois même, les Grecs prêtaient leurs maisons à des amis, lorsqu'ils étaient loin de chez eux. Beaucoup des Grecs riches avaient plusieurs maisons dans différentes villes, sans forcément en être citoyens.
Qu'importe l'apparence ou le statut de la personne qui venait à leur porte, qu'ils aient l'apparence d'un homme riche ou d'un mendiant, homme ou femme, ils se doivent de leur donner hospitalité. Cela s'explique par le fait que n'importe qui pourrait venir à leur porte: Dieu en déguisement, roi ou héros. Donner l'hospitalité étai donc une façon d'honorer les Dieux, mais aussi une manière de ce montrer courtois, cultivé et moralement bon. Pour l'hôte, c'est souvent un honneur d'avoir un invité!
Il était même tradition pour un hôte de donner un cadeau d'au revoir à l'invité. Cependant, il n'y a pas que l'hôte qui devait être aimable: l'invité ne devait pas être un poids pour son hôte et se rendre utile pour ce dernier.
C'est pour cela que les auberges n'étaient pas des lieux souvent fréquentés, et pas vraiment fréquentables. En effet, les tavernes et les auberges, chez les grecs de l'antiquité, avaient vraiment mauvaise réputation: c'étaient les lieux des femmes de joies, pour les pauvres et les personnes de mauvaises réputations. La plupart des Grecs allaient chez une membre de la famille, un ami ou un hôte qui leur avait été recommandé. En général, les règles de l'hospitalité faisaient de telle sorte à ce que ces lieux ne soient pas nécessaires.
Pour ce qui est des voyages, les Grecs voyageaient énormément en bateau, lorsque c'était possible, et sinon à pied ou à cheval. Cependant, il était rare qu'un Grec sache chevaucher! De plus, le cheval était plus rare en Greece, et ils utilisaient alors des mulots et des chariots.
En général, il était rare que les Grecs entreprennenet de longs et grands voyages, si ce n'est pour les études, pour aller en guerre ou pour visiter un ami ou de la famille. Ce sont les marchands et les bardes qui voyageaient le plus, ainsi que ceux qui étaient en mission. De plus, certains Grecs, comme les spartiates, n'avaient pas le droit de voyager, si ce n'est pas la demande de l'état ou s'ils étaient en exil. En général, donc, il était rare de voir un grec voyager, d'autant plus une femme, si ce n'est parce qu'ils sont en mission ou ont un commerce.
L'économie de la Grèce AntiqueParlons tout d'abord de la monnaie. Vous avez très certainement entendu parler des drachmes et des oboles? Eh bien ce sont, en réalité, la monnaie d’Athènes! en effet, chaque cité-état avec sa propre monnaie, et tout voyageur devait échanger sa monnaie contre celle de l'état courant, avec un pourcentage de 6 ou 7 pour-cent allant directement dans les poches de l'état.
Cependant, beaucoup de villes de Grèce acceptaient la monnaie Athénienne. Pourquoi? tout simplement parce qu'Athènes avait développé un marché florissant, et les transactions se faisaient dans presque tout le pays. Parlons donc un peu plus de ces drachmes. Six oboles valaient un drachme, cent drachmes valaient un mina, et 600 minae valaient 26 kilogrammes d'argent, soit un talent. Pour vous donner une petite idée, un travailleur pouvait gagner jusqu'à deux drachmes par jour, un médecin ou un sculpteur jusqu'à six et une miche de pain coutait un obole. Une maison coûtait entre 400 et 1000 drachmes, alors que les esclaves coûtaient "seulement" 200 à 300 drachmes. Certains pouvaient être vendus plus chers ou moins cher, dépendant également de l'état politique et économique de la région (famine, guerre, peste, etc.).
Parlosn également du travail que pouvaient avoir les grecs. Si les femmes respectables ne travaillaient pas (mis à part les prêtresses), les femmes libres mais pauvres, non citoyennes, devaient travailler pour subvenir à leurs besoins. Ainsi, on retrouve des boulangères, des danseuses, des décoratrice, des pharmaciennes (collecter et préparer des herbes médicinales), des hetaera (des filles de joie, là pour divertir les hommes et organiser des fêtes), des meunières (moulent le grain avec des pierres), des musiciennes (flûte ou lire), des poètes, des couturières (réparait les habits et les cousait), des fileuses et des tisseuses. On retrouve également beaucoup de prêtresses, mais dans des milieux déjà plus aisés et ayant plus d'éducation.
Pour ce qui est des hommes, nous avons beaucoup plus de métiers: acteurs (jouant également les rôles féminins), dessinateurs, astronome, barde, fabricant de brides pour chevaux et moulot, charpentier, charretier, céramiste, danseur, docteur, fermier, foulon, orfèvre, gouverneur, historien (contrairement aux actuels, ils prenait note de tous les évènements actuels, interviewait les personnes importants, puis écrivait un rapport de ce qui s'est passé), gynécologue, bijoutier, ouvrier (aide à remplir et vider les bateaux et récolte les cultures), propriétaire de terrains (qu'il louait), magistrat, marin, maçon, mathématicien, marchant, messager, mineur, l'échangeur de monnaie (c'est à lui qu'il fallait s'adresse pour échanger sa monnaie), musicien, peintre, philosophe (ils étaient des professeurs, à l'époque. Ils écrivaient aussi des livres), pilote (pas d'avion, il guidait les bateaux jusqu'aux ports), oracle ou prêtre, scribe, scientifique (classifiait les choses et tentait de déterminer comment elles marchaient), sculpteur, berger, chargeur (charge et décharge des bateaux), charpentier spécialisé en bateaux, marchand d'esclave, fondeur (transforme les minérais en métaux das sa fonderie), forgeron, sophiste (professeur de rhétorique), vigneron (récolte le raisin et crée du vin), guerrier, bûcheron et, enfint, écrivain.
Certains métiers étaient plus nobles que d'autres, payaient plus ou moins, tout dépendant de votre statut social, votre carrière et surtout, vos origines. Il est certain qu'un citoyen sera mieux logé qu'un simple homme libre!
Pour ce qui est du marché, la place du marché était
l'agora, le centre de la ville et où toute l'activité de l cité avait lieux. Les marchands devaient payer une taxe pour pouvoir placer leur étable sur l'agora, et c'était cher, c'est pourquoi on retrouve d'autres commerces dans les rues bordant l'Agora, ou encore plus éloignés. C'était moins cher, mais cela donnait moins d'exposition à sa marchandise.
Les marchands engageaient souvent des crieurs, pour qu'ils appâtent la clientèle avec les offres, ils interpellaient des gens qui passaient dans leurs étables, tentaient de marchander les prix... Les prix n'étaient pas toujours fixe, et le marchand pouvait toujours donner un prix à la tête du client.
L'Agora était donc très souvent très bruyante, de telle sorte à ce que ce ne soit pas vraiment un lieu de repos, mais plutôt un lieu d'agitation et de commerce, surtout.
On peut trouver de tout dans un marché, mais en général on tente de regrouper les étables de marchands vendant plus ou moins la même chose dans un même lieu. Cela n'était pas toujours mieux pour les marchands, mais ça l'était pour les clients, qui pouvaient aller d'une étale à l'autre pour trouver le moins cher de ce qu'ils cherchaient.
La religionLes grecs ne priaient pas à genoux et ne se pliaient en une révérence, ou alors se mettaient à terre, comme dans la plupart des religions actuelles. Non, les Anciens Grecs priaient debout, les bras ouverts légèrement vers le ciel, les mains vers l'avant et la tête droite, voire regardant le ciel, en général regardant la statue ou l'idole du Dieu qu'ils étaient entrain de prier. Voici un exemple:
[clic] ou encore:
[clic].
En effet, pour les Anciens Grecs, se mettre à genoux ou alors à terre était se priver de leur liberté, notion très importante dans la Grèce Antique (notamment avec la notion d'homme libre). Il était donc impensable pour un Grec de prier un Dieu en s'apitoyant sur lui-même ou en se couchant devant lui.
Il était également obligatoire d'être quelque peu propre, c'est à dire d'être lavé récemment, d'avoir des habits propres et de s'être lavé les mains.
Pour ce qui est de jurer, bien évidemment les Grecs ne juraient pas sur la tête de leur mère! En réalité, la plus haute forme de serment est de jurer sur le Styx: il est dit que les Dieux eux-même avaient l'habitude de jurer sur ce dernier. Si alors cette promesse n'est pas tenue, celui qui a fait le serment serait maudit.
Il n'est pas à redire que les Grecs vénéraient énormément de Dieux et que donc chacun de leur culte était unique. Pour prier leur Dieu, certains cultes s'adonnaient aux plaisirs de la chair et de la nourriture, à des orgies ou encore à de l'auto-mutilation ou à donner à soi et aux autres de la douleur.
Cependant, on retrouve dans la plupart des rites des sacrifices, qu'ils soient de nature animale ou végétale (rarement humains), ou encore une libation (présentation de vin, lait ou d'huile d'olive au Dieu, en versant quelques gouttes sur le sol, devant son idole).
Les grecs créaient également des poèmes, des hymnes et des pièces (tragédie, comédie) à l'honneur de leurs Dieux.
Parlons quelque peu plus de la libation. Elle devait être effectuée au minimum trois fois par jour (lever, dîner, coucher) et avant la prière ou le sacrifice. Il était également usage de le faire avant de boire son verre (ce n'est que quelques gouttes sur le sol après tout).
La divination tenait également une grande importance dans la Grèce Antique. Si les Grecs n'avaient pas peur de la mort, car ils ne pouvaient l'éviter, ils avaient souvent recours à des oracles, notamment la fameuse Pythie de Delphes, pour savoir que faire. Les oracles se retrouvaient dans la plupart des temples, certaines étaient plus réputés que d'autres.
Habillement et ProtectionsLa plupart des habits étaient en laine ou en lin et les armements et protections étaient alors en bronze et en cuir, l'acier n'étant pas encore trouvé/inventé. Étant donné que la Grèce est un endroit assez chaud de l'Europe, l'habillement était donc assez léger. De plus, lors des combats, les Grecs préféraient la rapidité: il n'y avait donc pas d'armure dites "lourdes" (et donc pas de "légères"), ni même de grandes épées.
Parlons d'abord des pieds (parce qu'ils sont bien trop souvent oubliées): chez eux, les Grecs étaient perpétuellement pieds nus, mais mettaient des chaussures dès qu'ils sortaient, alors que les esclaves n'avaient pas le droit de porter de chaussures. Ainsi, ils étaient constamment pieds nus.
Il y a deux sortes de chaussures: la sandale - semelle en cuir, en bois ou en liège et les lanières en général en cuir, passant entre les orteils ou dessus, s'attachant à la cheville ou au mollet - et l'endromide - une chaussure haute en cuir, avec une longue tige montant jusqu'à mi-jambe, laissant les orteils à nu. Les sandales étaient portés par tout citoyen, homme ou femme, alors que l'endromide était porté pour les voyages, la chasse ou par les athlètes.
Parlons à présent des habits: les hommes portaient l'exomide, en laine, ou le khiton (ou chiton) en lin. Quant aux femmes, elles portaient le péplos (ouvert ou fermé), en laine, ou également le khiton, bien que différent, en lin.
L'exomide était un simple rectangle de tissu en laine, qui servait également de couverture pendant la nuit. Elle peut être portée de différente façon: en châle, couvrant seulement le haut du corps, ou plié en deux (sur la longueur), et passés sous le bras gauche, comme une tunique - une fibule (des genre d’agrafes) attache alors l'étoffe sur l'épaule gauche et le haut du torse et le bras droit sont à nus. L'exomide descend alors jusqu'au genoux ou plus bas (dépendant de la grandeur du tissu).
Porté en tunique, on ajoute une ceinture à l'exomide, serrée à la taille, de telle sorte à ce que le tissu s'entre-croise au niveau du flanc, à droite. On peut également fermer son ouverture sur la cuisse droite.
Le khiton des hommes à présent: il est en lin et de plus grande dimension que l'exomide, mais également plus léger. Il est plié en deux dans le sens de la hauteur et ses bords sont cousus ensemble formant ainsi un fourreau. Il peut alors être porté de plusiuers façons différentes: avec un fibule attachant le tissus sur une seule épaule (gauche souvent) - le bras et l'épaule droite sont alors à nus - ou suspendu aux deux épaules par deux fibules (le plus couramment porté) - une ceinture à la taille permet de raccourcir la longueur du vêtement.
Le khiton est généralement porté court (et devient alors une tunique de chasse), mais il peut également être porté long, allant jusqu'aux pieds. Cependant, cette version du khiton est réservée aux personnes de haut rang, aux divinités et aux musiciens, lors de fêtes.
Passons aux femmes à présent. Il est à noter que, dépendant des régions où est née ou où habite la femme, elle portera ses habits différemment. Une femme de Thèbes ou d'Athènes portera des vêtements plus pudiques qu'une Spartiate!
Le péplos féminin est très grand: c'est également un simple rectangle en laine, mais qui peut recouvrir le corps jusqu'aux pieds. Il est alors plié en deux sur la hauteur et fixé sur les deux épaules à l'aide de fibules. Ainsi drapé, il laidde un des deux côtés (en général le gauche) à nu: on l'appelle alors péplos ouvert (porté par les Spartiates).
Pour obtenir un péplos fermé, il faut aire une couture latérale sur l'ouverture. Elle peut être plus ou moins grande: sur la partie supérieure du péplos, pour refermer le buste mais pas les jambes, sur la partie inférieure pur créer une jupe ou alors sur toute la longueur pour totalement voiler le corps de la femme.
[Cliquez pour voir l'attachement du péplos]La partie supérieure sur péplos est rabattue sur le torse et ce repli est alors de longueur variable: il peut atteindre la taille ou le haut des cuisses. Ce "repli" existe également dans le dos, mais est en général utilisé comme un voile ou une capuche.
Une ceinture peut également être utilisée pour resserrer le tissu à la taille et est soit sous le repli, s'il est court, ou au-dessus.
Pour ce qui est du khiton à présent. Le khiton féminin ressemble énormément à celui des hommes, si ce n'est pour ce qui est de ses manches. En effet, une ouverture est laissée pour le passage de la tête et une série de petites fibules, régulièrement espacées, joint les deux bords du tissu des épaules jusqu'aux coudes: c'est ainsi que sont formées les manches. On peut également ne pas utiliser les fibules et alors laisser les manches "pendre", donnant ainsi une allure caractéristique aux khiton des femmes. Cependant, tout ce tissu est alors amassé sur les épaules et les bras et, pour faciliter le mouvement de ces derniers, un cordon peut être passé autour des épaules et des bras, se croisant sur le buste ou dans le dos, et venant se nouer devant ou derrière.
Une ceinture est bien souvent portée avec le khiton et, le tissu étant fort long, il est remonté et forme un énorme pli qui est parfois si long, qu'il redescend jusqu'à mi-cuisse et fait penser que la femme porte une seconde tunique. De plus, si ce repli est trop long, la femme grecque portera alors une deuxième ceinture, formant un second repli sur le premier.
Le bouffant kolpos descend quelquefois très bas, jusqu'à mi-cuisse, donnant l'illusion d'une seconde tunique. De plus, la longueur du khiton est parfois si importante qu'une seconde ceinture engendre un autre kolpos, retombant par-dessus le premier.
[Cliquez pour voir une image d'une femme portant les manches ouvertes (gauche) et une autre avec les manches fermées (droite et celle de derrière)]Il est à noter que tous les khiton de femmes étaient très long et leur arrivaient aux pieds, contrairement aux hommes. Il en va de même pour le péplos! Seul les chasseuse ou les amazones portaient des tuniques (=khiton, c'est le même mot) d'hommes!
Pour ce qui est des bijoux, les femmes portaient des boucles d'oreilles (assez particulières, car elles n'allaient pas trouer leur corps et risquer une infection: elle tenaient sur l'oreille), des anneaux autour des jambes, des bracelets et des colliers. Il n'était également pas rare de voir les femmes avec des éventails (simples feuilles de palmiers) ou des ombrelles (comme les actuelles, plus ou moins).
Il existe également un autre tissu, appelé himation, qui est le manteau des grecs. Ils est en laine très épaisse et est un simple rectangle. Il pouvait être drapé de différentes façons, mais pouvait protéger un Grec de la tête aux pieds, lui évitant alors d'être mouillé.
Parlons à présent de l'armement, vu que c'est probablement ce qui va le plus intéresser ces messieurs! Il faut tout d'abord rappeler que porter une armure était très éprouvant physiquement: elles n'avaient pas d'aérations, collaient à la peau, et sachant qu'il peut faire de façon journalière plus de quarante degrés, inutile de vous dire que les soldats cuisaient dans leurs armures! De plus, elle étaient très lourdes et, lorsqu'ils devaient fuir, les grecs jetaient tous les équipements à terre pour courir le plus vite possible. (cette façon de faire est expliquée par le service militaire obligatoire: presque tous les soldats étaient des soldats-citoyens!)
Parlons des armures: comme bouclier, il y avait l'Aspis, fait de bois ou de Bronze, il est rond et de forme concave, ayant sur sa partie extérieure un dessin, représentant en général l'appartenance du soldat. Il était porté sur le bras gauche et protégeait du genou à l'épaule.
Pour protéger leur poitrine, ils portaient des cuirasses en bronze, reproduisant les muscles du torse, ou alors tout simplement bombés. Elle pouvait couvrir seulement l'avant ou alors les deux côtés (poitrine et dos) et descendait jusqu'à la taille (pour les cavaliers) ou jusqu'à l'aine (bas des hanches). Pour tenir une cuirasse qui protège le dos et la poitrine, on utilise des lanières en cuir pour les fixer entre elles, qui étaient sur les flancs. Là où s'arrête la cuirasse, on retrouve des lambrequins de cuir et de métal.
Le casque des grec avaient un protège joue et une protection nasale, qui protégeaient des coups mais qui permettaient également de les dévier, étant donné que le casque est très ouvert en bas, permettant au casque de bouger sur la tête. Cependant, ce casque rendait la vision très limitée, il était donc indispensable d'être formé au combat pour pouvoir en porter un.
[Cliquez pour voir un exemple de casque]En plus des casques, les soldats grecs portaient un bandeau, de telle sorte à ce que le casque tienne mieux sur la tête.
Quant aux casques aux hauts cimiers à queue de cheval ou à panaches latéraux teints en rouge, noir et doré, ils étaient réservé aux généraux: on ne verra pas de simple soldats en porter! Parfois, ils n'avaient même pas de casque et portaient un simple bonnet de cuir appelé kyné.
Les jambes étaient protégées par les cnémides, des jambières indépendantes aux chaussures qui protégeaient le devant du mollet - et étaient donc attachées derrières - ou alors qui faisaient tout le tour de ce derniers. Les cnémides étaient en général en cuivre, en étain ou en bronze et beaucoup de soldats portaient des jambières en laines en-dessous pour protéger leur peau du métal des cnémides. Quant aux cavaliers, leurs cnémides étaient en cuir.
Il faut savoir qu'ainsi, un soldat était presque totalement protégé, si ce n'était pour son cou, ses pieds et son bras droit, tenant le glaive ou la lance.
Les militaires portaient également un manteau spécial, très souvent rouge ou pourpre: la chlamyde. C'est un tissu en laine très rigide, en forme de trapèze et plus petite que l'himation. Elle s'agrafe avec une fibule soit sur l'épaule gauche, droite, sous le menton ou dans le dos. La chlamyde peut également servir de bouclier lorsqu'elle est entourée autour d'un bras.
Elle ne peut cependant pas être portée seule (elle ne recouvre que le haut du corps), obligeant à porter un khiton en-dessous, si ce n'est pour les Dieux ou les Héros (dans leurs représentations).
Les armes à présent. En guerre, c'est la lance qui est la plus utilisée: elle se tient en général au-dessus de la tête et avait une points à l'autre bout, qui servait à achever les ennemis à terre ou au cas où la lance se brisait. La pointe de lance est en fer, alors que le talon est en bronze.
Le xiphos, une courte épée (=glaive) grecque en bronze de 30 à 50cm de long, est utilisé en combat, uniquement lorsque la lance est perdue. C'est une épée à double tranchant.
Il existe également de petits poignards, qui ne sont cependant pas utilisés en combat.
Il y a également les javelots et les arcs, qui sont les armes à distance. Ils sont utilisés en combat tout comme à la chasse. Cependant, les archers ne sont que peu utilisés au combat (contrairement aux lanceurs de javelots), car le combat à distance est moralement mauvais, considéré comme lâche.
Il y a également la fronde, qui permet de lancer des projectiles de bronze, de plomb ou de pierre, pensant entre 30 et 70 grammes. Avec leur forme allongée, ils permettent de transpercer certains casques.
Il existe également des armes de sièges, plus lourdes et donc pas transportables sur soi, comme la gastrophète, qui ressemble à une arbalète et est l'ancêtre de la catapulte.
Vivre SainementComme vous pouvez le deviner, les Grecs Anciens ne mangeaient pas de bananes, de mangues ou encore de pomme de terre: ils mangeaient ce qu'ils pouvaient trouver chez eux. Cela impliquait donc du raisin, mangé ou transformé en vin, des olives, transformés en huile d'olive ou mangée et du blé, mais également tout ce qu'ils pouvaient chasser ou pêcher.
En général, un repas grec consistait de pain et de la bouillie de flocon d'avoines, mangée en accompagnement de fromage, poison, œufs, ou fruits et légumes divers. La viande, comme le lièvre, le sanglier ou le cerfs étaient chassés seulement en fonction des provisions. Il était rare qu'ils en mangent.
Pour ce qui est de assaisonnement, les grecs utilisaient des graines de sésame et de la coriandre, et si vous cherchez quelque chose de plus sucré, vous ne trouverez que du miel. Pas de sucre, donc.
Pour vous faire une petite idée de ce que vous pourriez manger en Grèce Antique, voici une petite liste: de la roquette, des asperges, des artichauts, du chou, des carottes, du cresson, du fenouil, de l'ail, des poireaux, de la courge, des radis, des navets, du céleri, des pommes, des oranges, des figues, du raisin, des olives, des poires, des prunes, des grenades (le fruit), des coings, des haricots, des lentilles, des pois (verts et jaunes), des pois chiches, de l'orge et de la farine, de la coriandre, de l'aneth, de la menthe, du poivre, de l'origan, du sel, du safran, du thym, des œufs, du fromage, du lait, des noix, du mi el et du vinaigre.
C'est une liste non-exhaustive, mais si vous ne voulez pas faire trop de fantaisies, tenez vous-y!
Si vous êtes un chasseur, voici ce que vous pourriez chasser: des oiseaux, des sangliers, des lièvres, des chèvres (peu probable que vous le chassiez, m'enfin...), du faisan, du cerfs, des oies, de l'agneau et du porc.
Pour ce qui est de l'hygiène, les grecs étaient très propre pour l'époque. Tout comme les romains, ils prenaient très souvent des bains, se lavaient tous les jours les mains et bien souvent le visage et les pieds.
Pour soigner une blessure ouverte, les grecs utilisaient de la ouate pour appliquer des graisses animales, pour créer une barrière contre les agents pathogènes de l'environnement, et du miel, qui était utile pour son effet antibiotique et antibactérien. Les Grecs connaissaient également l'importance de garder la région autour de la blessure humide, de telle sorte à ce que la blessure se referme plus rapidement.
Les Grecs avaient également de docteurs, tous spécialisés en quelque chose: la chirurgie (primitive encore), le bras, la jambe, les blessure ouvertes, etc. Il est cependant à noter que, malgré le fait que les médecins soient courants, les Grecs mettaient tout de même leur vie entre les mains des Dieux, ne voyant les docteurs que comme les vecteurs des soins divins.
Les Grecs étaient également beaucoup plus en dangers que nous actuellement: la peste, le choléra, les infections, les hémorragies internes, la rougeole, les oreillons, un rhume, une grippe... Tout pouvait leur être fatal! Ils n'avaient pas la technologie, ni même le savoir actuel. Ils n'existait pas d'antiseptique puissant, mis à part le miel, et les blessures les plus grandes et les plus graves étaient forcément mortelles.
La médecine n'était pas la même qu'aujourd'hui: elle se reposait sur le principe des humeurs pour comprendre ce qui n'allait pas, un principe qui ne sera pas expliqué ici, mais que vous pouvez toujours lire quelque part (livres sur l'histoire de la médecine, sur les grecs, ou encore Wikipédia).
La Vie à SpartePourquoi parler de Sparte spécifiquement? Tout simplement parce que Sparte est un état-cité très particulier, tant au niveau de ses lois, qu'au niveau de sa structure sociale, surtout dirigée vers la guerre. De plus, les femmes de Spartes avaient bien plus de droits que partout ailleurs au sein de la Grèce, ce qui donne tout l'attrait de cette ville.
On peut retrouver plusieurs catégories de personnes à Sparte: les Spartiates, les Mothakes, les Périèques et les Hilotes.
Les Spartiates sont en quelque sorte l'élite de Sparte: ce sont les citoyens de Sparte, en plus d'être des hommes libres. Ils devaient être constamment près à la guerre et suivaient une éducation très rigide, obligatoire pour tous et donnée par l'état.
Viennent alors les Périèques, des hommes libres, les seuls à avoir le droit de voyager. En effet, les Spartiates n'avaient pas le droit de voyager, sauf s'il leur était demandé par l'état. Ils ne sont cependant pas des citoyens de sparte, ne pouvant donc pas voter au sein de la démocratie. Ils ne peuvent pas épouser de Spartiates, mais peuvent faire partie de l'armée en tant qu'égaux des Spartiates. Ils ne peuvent cela-dit prendre aucune décision politique.
Les Mothakes, quant à eux, sont bien souvent des enfants de Spartiates et Hilotes, ou enfants de Spartiates qui étaient très pauvres. Les Mothakes sont alors élevés comme des Spartiates - aux côtés de ces derniers en tant que beau-frères - sont des hommes libres, mais ne sont pas considérés comme des citoyens, ne pouvant pas payer les taxes. Certains Spartiates, qui justement ne peuvent plus payer les taxes, "deviennent" des Mothakes. Ils peuvent cependant participer à l'armée, au même titre que les Périèques.
Viennent enfin les Hilotes, qui sont les esclaves des citoyens de Spartes. En réalité, ils n’appartiennent pas à un personne: il appartient à l'état. Ils sont donc liés directement à une terre, à un endroit, plutôt qu'à une personne. C'est l'état qui les gère. Ils sont ceux qui s'occupent de l'agriculture (les Spartiates n'étant jamais des fermiers: ils sont des guerriers) et des maisons. Ils sont cependant très mal traités par les citoyens de Sparte: un Spartiate pouvait tuer un Hilote sans aucune répercussion!
Il faut également comprendre que Sparte n'était pas ne véritable démocratie comme Athènes! En effet, Sparte est dirigée par deux rois, ainsi qu'un conseil d'Anciens. Il y a effectivement une assemblée générale démocratique, mais elle avait bien moins de pouvoirs que partout ailleurs en Grèce!
Parlssn à présent de l'éducation qu'encourt tout homme libre de Sparte: l'agōgē. C'est un entraînement très spéciale qui apprenait aux hommes la furtivité, la loyauté à Sparte, un entraînement militaire stricte, la chasse, la danse, le chant et une préparation sociale, pour avoir une bonne éloquence. Cette éducation était obligatoire, et menée par l'état, mais surtout très stricte: on voulait forger des hommes forts, moralement et physiquement, des hommes conformes qui serviraient dans l'armée Sparte.
L'agōgē commence dès la naissance: on baigne l'enfant dans le vin, ce qui est réputé le rendre plus fort, puis demande au conseil s'il mérite de vivre. Si ce n'est pas le cas, il est laissé dans la nature, pour mourir. S'il est jugé qu'il puisse vivre, c'est ensuite à sept ans que l'enfant est arraché à ses parents pour suivre l'entraînement militaire et vivre dans les baraquements de soldats. Ils vivra et sera alors éduqué jusqu'à ses 30 ans.
Les garçons sont répartis en de petit groupes, avec un leadeur à qui ils doivent prouver et donner leur loyauté, plutôt que de la donner à leurs parents. Ils ne reçoivent qu'un vêtement par année, qui consiste en un simple manteau rouge, à partir de leurs douze ans. Ils ne recevaient que très peu à manger, de manière à ce qu'ils soient sous-nourris et pour les encourager à voler de la nourriture, pour leur apprendre les aptitudes qu'ils devraient avoir dans le futur, mais aussi pour les habituer à la famine, qui pouvait souvent avoir lieu en temps de guerre. Si, cependant, on les attrapait entrain de voler, ils seraient sévèrement punis.
Vers douze ans, les jeunes Spartiates se devaient de chercher un guerrier plus vieux et d'entrer dans une relation pédagogique (pas toujours platonique. Vous savez, les Grecs et l'homosexualité...). Pour les Grecs, c'étaient une façon de passer le savoir, d'un vieux à un jeune. Suite à cette éducation, vers leurs dix-huit ans, ils pouvaient entrer comme remplaçants dans l'armée Spartiate. Les plus prometteurs des garçons entraient dans une police secrète: la Kryptie, censée surveiller les Hilotes, afin de prévenir tout soulèvement. Ils devaient arrêter ou tuer tout Hilote se promenant la nuit, ou étant suspicieux.
C'est vers leurs vingt ans que les Spartiates faisaient complètement partie de l'armée, bien qu'ils continuent alors de vivre dans les baraques de soldats, loin de leur familles. C'est seulement lorsqu'ils ont trente ans que les Spartiates ont le droit de se marier et de devenir des citoyens à part entière de Sparte.
Vu comme cela, cette éducation peut paraître très peu dure, mais ce n'est que la généralisation de l'éducation. En effet, les garçons étaient encouragés à se battre entre eux, à s'insulter, se harceler et à s'humilier. Ils devaient constamment y avoir des rapports de force entre eux, et pourtant ils devaient tous rester égaux. Les enfants les plus âgés battaient les plus jeunes pour les aider à devenir plus fort, on les laissait parfois la nuit, nus, se débrouiller dans la forêt. Ils devaient également construire par eux-même des lits, sans couteaux. Bien souvent, les garçons étaient fouettés face à d'autres Spartes, dont leur parents, et il leur était interdit de pleurer ou de crier.
Les Spartiates devaient apprendre à endurer la souffrance, quelle qu'elle soit: physique ou mentale. Ils devaient pouvoir supporter les moments difficiles sans se plaindre et obéir aux ordres sans poser de questions.
L'avantage avec cette éducation stricte, c'est que tous étaient des égaux. Même les Hilotes, bien qu'ils ne prenaient pas part à l'agōgē, savaient lire et écrire. Les femmes étaient également censées rester athlétiques et avaient bien plus de liberté que partout ailleurs. Elles aussi ne prenaient pas part à l'agōgē, mais leur éducation était bien plus poussée qu'ailleurs, et elles étaient plus respectées.
Parlons-en, justement, de l'éducation des femmes. Contrairement à Athènes et à Thèbes, il n'était pas demandé aux femmes d'être belles, gracieuses et remplies de cultures. Non, elles devaient être athlétiques, fortes. Leur éducation consistait à appendre la danse, la gymnastique et beaucoup d'autres sports. Elles apprenaient également à jouer de la musique, écrire de la poésie, écrire, lire et avoir une certaine éducation militaire. On encourageait également les femmes à aider à l'éducation des hommes, en les humiliant et en les injuriant, ce qui forgerait leur caractère.
Les femmes étaient cependant là pour une chose: donner naissance à des guerriers. C'est pour cela que la mort de l'un de leurs garçons ne leur faisait pas tant de mal, car elles ont été éduquées pour que leurs enfants donnent leur vie pour Sparte. C'est un enfant qui rentre de guerre qui est à mépriser.
Les Spartiats sont également bien moins pudique et plus libres face aux gommes: elles portent leur péplos ouvert, n'ont pas peur de montrer leur corps: elles font du sport et dorment nues!
Il est à noter que les femmes Spartiates étaient bien moins bridées: elles ne sont pas sous la coupole de leur père ou de leur maris, ne sont pas mariées très jeunes (donc pas vers douze ou seize ans, mais bel et bien vers la vingtaine!) et étaient connues pour toujours donner leur avis, même en publique! Comparons donc avec les Athéniennes, toujours bridées, couvertes de la tête au pied et ne sortant que rarement de chez elles!
Une femme avait également des droits économiques et civiques: le droit d'avoir une propriété, d'avoir des effets, et surtout de se marier avec qui elle voulait!
Les AmazonesLes Amazones sont des femmes guerrières, qui vivent de la chasse et de la guère. Elles sont probablement les plus féministes de l'antiquité, et c'est avec raison: elle n'aimaient les hommes qu'estropiés, pour une seule nuit de sexe, afin d'avoir des filles. Certains disent que c'étaient également des femmes se coupant le sein gauche, pourtant cela semble être faux: aucune imagerie antique ne les représente avec un sein en moins!
D'après le mythe, les Amazones vivaient en Asie Mineure, à Themískyra, aux abords du fleuve Thermodon. Auparavant, il est dit qu'elles vivaient en Scythie, où elles prirent la réputation de tueuses d'hommes.
Leur société est matriarcale: elles ne sont que des femmes, ayant une unique Reine, habitant dans leur capitale, Themískyra. Cette société ne garde pas d'hommes en son sein, si ce n'est les handicapés et les estropiés (considéré par la plupart des amazones comme "les meilleurs des amants) qui sont à leur service, leur préparant le dîner, ou encore s'occupant des tâches ménagères. Il est même dit qu'avant d'avoir le droit de donner naissance, une amazone se devait d'avoir tué un homme.
Les amazones étaient réputées pour être de grandes guerrières et d'excellentes chasseuses. Considérées comme les filles d'Ártemis et les filles d'Arès, on chantait leur louanges: il paraîtrait qu'elles auraient été les premières à combattre sur des chevaux. Les plus grands héros devaient parfois se battre contre des Amazones pour prouver leur valeurs.
Parlons quelque peu plus des relations des Amazones avec les hommes: il est clair qu'elles sont des féministes extrémistes, voyant les hommes comme des moins que rien, ayant encore et toujours besoin de prouver leur valeur. C'est pour cela que lorsque leur enfant avait le malheur de naître garçon, il serait soir estropié à vie, soit tué, soit, pour le plus chanceux, donné à son père, s'il n'était pas lui-même un estropié au service des amazones, ou encore abandonné dans la nature, à la faveur des animaux. Quant aux filles, elles étaient gardées et élevées par leur mères à l'art de la guerre et de la chasse.
Il est également dit que, lorsque les Amazones partaient en guerre, elles ne tuaient pas tous les hommes, ou du moins pas de suite: elles auraient du sexe avec les plus puissants et les plus preux avant de les handicaper, pour qu'ils deviennent leurs esclaves, ou les tuer. Ainsi, elles auraient plus de chance de donner naissance à de filles énergiques et saines.
Il était cependant hors de question de se marier pour une amazone: ce serait être esclave des hommes, devenir une boniche à tout faire et ce n'étaient pas dans leurs habitudes. Elles tenaient les rênes de leur propre vie: out sauf des lâches et des soumises.
Pour ce qui est de l'éducation des jeunes filles: elles étaient élevées comme des soldats, dont le seul but était de faire la guerre comme les hommes. Ont leur apprend les subtilités de la guerre, la chasse, mais également le fierté et de ne jamais se soumettre à un homme. On leur apprend que les femmes se doivent être fortes et remplies de courage et ne jamais mettre genoux à terre face aux hommes. Leurs armes sont alors l'arc et les flèches, la librys (hache à double tranchant) et un bouclier en forme de croissant de lune. On leur apprenait à exceller en tant que cavalières, à se battre et à chasser à dos de cheval.
En tout cas, les filles étaient choyés, désirées par la communauté Amazone, car ils étaient le futur de leur genre unique: des femmes guerrières fortes et insoumises.
Les Amazones sont également connues pour leurs nombreuses conquêtes de territoires, et pour avoir été du coté des Troyens, tout comme Arès et Ártemis, les deux dieux qu'elles vénèrent uniquement. On peut alors dire qu'elles vivent en de petite tribus, bien que la réelle capitale de leur société soit bel et bien Themískyra, et qu'elles aient comme seul chef la Reine des amazones. Si les tribus sont dispersées un peu partout en Grèce, il est claire que le berceau est leur capitale, et que les tribus ont beau être ailleurs, elle reviendront un jour où l'autre là-bas.
Les Amazones sont donc de grandes voyageuses, tant à pied qu'à dos de cheval, en plus de guerrières et de chasseuses hors pair. Elles sont nées pour les conquêtes militaires, pour vivre dans la vie sauvage et se battre jusqu'à la mort.
Elles vénèrent Arès et Ártemis et ne vivent que pour les servir. Sur ce forum, Ártemis les considère toutes comme ses propres filles, qui doivent suivre ses directives et les règles strictes qui dirigent les amazones: c'est à dire toujours la vénérer, rester unies avec ses soeurs et ne jamais la décevoir.